En plus de tous les loisirs d'intérieur auxquels eux seuls avaient accès, les bourgeois pouvaient également dépenser leur temps libre et leur argent si nécessaire dans certains loisirs d'extérieur. Il s'agissait alors d'activités sportives ou encore culturelles.
L'urbanisme du XIXème siècle laisse de l'espace à la nature. A Paris, les parcs comme les Buttes Chaumont et Parc Montsouris apparaissent sous la houlette d'Alphand, dans l'esprit du courant hygiéniste de l'époque (les pratiques d'hygiène recommandées incluent une activité physique dans un environnement « sain »). Les bourgeois y effectuent des promenades, galantes ou en famille.
De plus, le développement des réseaux de transports donne un élan aux voyages d'agrément. En 1860, le demi-frère de Napoléon III, le Duc de Morny fonde la station balnéaire de Deauville. Il tombe sous le charme de Trouville-sur-Mer et de ses environs lors d'un séjour, deux années plus tôt. Accompagné par le docteur Olliffe, l'architecte Breney et le banquier Donon, il ne rencontre aucune difficulté pour commencer les travaux.
C'est ainsi que jusqu'en 1864, la ville prendra forme, parée de villas et d'un hippodrome. Desservie par un chemin de fer, elle attirera la noblesse et toutes les célébrités, développant ainsi le tourisme estival.
Le 23 juillet 1875 le « Comité des Promenades » naît à Gérardmer, dans les Vosges et constitue le premier office de tourisme de France. Des sentiers seront donc tracés au cœur de la nature et autour des lacs vosgiens.
Le cheval n'est plus un simple moyen de locomotion : le début du dix-neuvième siècle voit l'avènement des sports hippiques.
C'est à cette époque que Claude-François DENECOURT, ancien soldat de l'armée napoléonienne, épris de Fontainebleau, va y créer des parcours balisés de flèches bleues, « mettre en scène » la forêt pour faire découvrir aux visiteurs les endroits les plus pittoresques : sentiers sinueux tracés entre les rochers, points de vue, grottes et tunnels aménagés. Il va jusqu'à donner des noms évocateurs à certains sites : « Roche éponge », « Caverne des Brigands »...
Les sentiers tracés par Dénécourt au XIXème siècle à Fontainebleau constituent une mise en scène de la forêt.
Fondé en 1750 en Angleterre, le jockey-club voit le jour en France le 11 novembre 1833. L'association, qui a pour objectif de contrôler et développer les courses de chevaux, reste un des plus fermés des clubs parisiens.
Le 22 avril 1823 l'anglais Robert John Tyers met au point des patins à 5 roues en ligne qui ont la particularité de ne pas être toutes en contact simultanément avec le sol. Il nomme ses patins Volito du latin « je voltige », l'ancêtre des rollers. L'invention a beaucoup de succès aux États-Unis et le phénomène touche l'Europe à partir des années 1870.
Puis le 15 avril 1869, le vélocipède est inventé et est rappelé à remplacer le cheval pour la promenade, les courses et même la chasse.
L'urbanisme du XIXème siècle laisse de l'espace à la nature. A Paris, les parcs comme les Buttes Chaumont et Parc Montsouris apparaissent sous la houlette d'Alphand, dans l'esprit du courant hygiéniste de l'époque (les pratiques d'hygiène recommandées incluent une activité physique dans un environnement « sain »). Les bourgeois y effectuent des promenades, galantes ou en famille.
De plus, le développement des réseaux de transports donne un élan aux voyages d'agrément. En 1860, le demi-frère de Napoléon III, le Duc de Morny fonde la station balnéaire de Deauville. Il tombe sous le charme de Trouville-sur-Mer et de ses environs lors d'un séjour, deux années plus tôt. Accompagné par le docteur Olliffe, l'architecte Breney et le banquier Donon, il ne rencontre aucune difficulté pour commencer les travaux.
C'est ainsi que jusqu'en 1864, la ville prendra forme, parée de villas et d'un hippodrome. Desservie par un chemin de fer, elle attirera la noblesse et toutes les célébrités, développant ainsi le tourisme estival.
Le 23 juillet 1875 le « Comité des Promenades » naît à Gérardmer, dans les Vosges et constitue le premier office de tourisme de France. Des sentiers seront donc tracés au cœur de la nature et autour des lacs vosgiens.
Le cheval n'est plus un simple moyen de locomotion : le début du dix-neuvième siècle voit l'avènement des sports hippiques.
C'est à cette époque que Claude-François DENECOURT, ancien soldat de l'armée napoléonienne, épris de Fontainebleau, va y créer des parcours balisés de flèches bleues, « mettre en scène » la forêt pour faire découvrir aux visiteurs les endroits les plus pittoresques : sentiers sinueux tracés entre les rochers, points de vue, grottes et tunnels aménagés. Il va jusqu'à donner des noms évocateurs à certains sites : « Roche éponge », « Caverne des Brigands »...
Les sentiers tracés par Dénécourt au XIXème siècle à Fontainebleau constituent une mise en scène de la forêt.
Fondé en 1750 en Angleterre, le jockey-club voit le jour en France le 11 novembre 1833. L'association, qui a pour objectif de contrôler et développer les courses de chevaux, reste un des plus fermés des clubs parisiens.
Le 22 avril 1823 l'anglais Robert John Tyers met au point des patins à 5 roues en ligne qui ont la particularité de ne pas être toutes en contact simultanément avec le sol. Il nomme ses patins Volito du latin « je voltige », l'ancêtre des rollers. L'invention a beaucoup de succès aux États-Unis et le phénomène touche l'Europe à partir des années 1870.
Puis le 15 avril 1869, le vélocipède est inventé et est rappelé à remplacer le cheval pour la promenade, les courses et même la chasse.
Le jeu de paume
Toute autre forme de sport : les jeux de balle. Parmi eux, le jeu de Paume, qui existait comme on le sait déjà à la Révolution (serment du Jeu de Paume le 20 juin 1789), connaît un nouvel essor au sein de la classe bourgeoise. D'abord joué à la main (la paume), le jeu est bientôt pratiqué avec une raquette. Il oppose deux équipes de quatre ou six personnes sur un terrain délimité, long d'environ 80 mètres.
Si on joue d'abord en plein air, sans limites marquées, on construit ensuite de grandes salles, que l'on prend peu à peu l'habitude de couvrir. Dès lors, deux formes du jeu sont distinguées : la longue paume en extérieur, la courte paume dans des terrains enclos de murs.
Longtemps l'architecture des théâtres français témoignera de l'emprise du jeu de paume en conservant des salles rectangulaires au lieu des habituelles salles semi-circulaires ; les comédiens y hériteront du titre "d'enfants de la balle".
Car le jeu de paume, c'est d'abord un court. Les deux joueurs s'y affrontent de part et d'autre d'un filet et utilisent les rebonds de la balle sur les murs. Les salles, qui mesurent en moyenne 30 mètres sur 10, abritent sur trois côtés des galeries, protégées par un filet, d'où les spectateurs peuvent assister au jeu.
Ainsi le jeu de paume est à la fois un jeu d'extérieur et d'intérieur, cela dépend de la façon dont il est pratiqué.
Si on joue d'abord en plein air, sans limites marquées, on construit ensuite de grandes salles, que l'on prend peu à peu l'habitude de couvrir. Dès lors, deux formes du jeu sont distinguées : la longue paume en extérieur, la courte paume dans des terrains enclos de murs.
Longtemps l'architecture des théâtres français témoignera de l'emprise du jeu de paume en conservant des salles rectangulaires au lieu des habituelles salles semi-circulaires ; les comédiens y hériteront du titre "d'enfants de la balle".
Car le jeu de paume, c'est d'abord un court. Les deux joueurs s'y affrontent de part et d'autre d'un filet et utilisent les rebonds de la balle sur les murs. Les salles, qui mesurent en moyenne 30 mètres sur 10, abritent sur trois côtés des galeries, protégées par un filet, d'où les spectateurs peuvent assister au jeu.
Ainsi le jeu de paume est à la fois un jeu d'extérieur et d'intérieur, cela dépend de la façon dont il est pratiqué.
L'ouverture des cafés
Le 15 juillet 1822, le Café de Paris ouvre ses portes : un lieu de rendez-vous de plus pour la bourgeoisie. En effet, les promeneurs du boulevard des Italiens lèchent la vitrine du nouveau temple de la gastronomie. Au rez-de-chaussée de l'hôtel de Brancas les meilleures fourchettes de la capitale sont déjà à l'œuvre.
Il y a là le prospère docteur Veron et Malitourne son secrétaire, l'étonnant prince de Rostopchine, son éternel verre de Whisky à la main ; et surtout le compte de Vielcastel : au dire des garçons, sa commande va dépasser les cinq cents francs !
Il y a là le prospère docteur Veron et Malitourne son secrétaire, l'étonnant prince de Rostopchine, son éternel verre de Whisky à la main ; et surtout le compte de Vielcastel : au dire des garçons, sa commande va dépasser les cinq cents francs !
Les cabarets
Autre lieu de divertissement du XIXème siècle accordé au bourgeois : le cabaret, avec par exemple « Le Chat Noir ». Sur les pentes de Montmartre, l'ancien cabaret converti en hostellerie est devenu le rendez-vous des artistes de tout poil. Le Chat Noir, ainsi nommé en l'honneur de Maigriou, un chat trouvé, accueille chaque soir, rue de Laval, des poètes, des chansonniers, des humoristes ou des dessinateurs. Alphonse Allais, Caran-d'Ache ou Verlaine viennent chez Rodolphe Salis pour y admirer la dernière merveille : un théâtre d'ombres.
Le palais Garnier
Représentative d'une culture plus classique, on retiendra également l'inauguration du palais Garnier à Paris le 5 janvier 1875. La foule des invités s'est pâmée devant la beauté du foyer et du grand escalier. « Dédié à l'art, au luxe, au plaisir », l'Opéra de Charles Garnier est le symbole de l'opulence. L'architecte, qui inaugure son « palais », s'est arranger pour substituer, partout où c'était possible, le marbre à la pierre. Son argument : ce matériau coûte moins cher, parce qu'il est plus durable.
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